Le récent gouvernement a dévoilé les premières nominations aux postes de directeurs généraux, avec seulement deux femmes sur dix-sept nominations. Cette faible représentation féminine soulève des préoccupations quant à l’équité des genres dans les fonctions stratégiques.
Sur un total de 25 ministères, seuls quatre sont dirigés par des femmes, ce qui constitue une proportion encore plus basse. Cette sous-représentation des femmes dans les plus hautes sphères du gouvernement est un sujet de préoccupation, surtout après les espoirs suscités par les promesses d’une plus grande inclusivité et diversité dans la gouvernance.
Alors que le nouveau gouvernement cherche à s’affirmer et à démontrer sa capacité à répondre aux attentes du peuple, il est impératif de garantir une représentation équitable des femmes dans toutes les strates du pouvoir. L’inclusion des femmes dans les prises de décisions est non seulement un impératif moral, mais également une nécessité pour assurer une gouvernance véritablement démocratique et représentative.
Il est donc crucial que des mesures concrètes soient prises pour remédier à cette sous-représentation et pour promouvoir activement l’accès des femmes aux postes de responsabilité. Cela nécessite un engagement ferme de la part des autorités et des acteurs politiques à tous les niveaux pour garantir l’égalité des chances et l’équité des genres dans toutes les sphères de la vie publique.
Auteur : Ben Oumar DIOUF