Jeudi, le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a annoncé la mise en place de mesures sévères contre les navires de pêche qui enfreignent la loi. De janvier à juillet 2024, 24 navires ont été interceptés pour diverses infractions, telles que la pêche dans des zones interdites, le transbordement illégal de produits de pêche, l’absence de licence de pêche à bord, la pêche sans autorisation et la détention d’espèces immatures.
En vertu de la Loi 2015-18 du 13 juillet 2015 sur le Code de la pêche maritime au Sénégal, les amendes pour ces violations s’élèvent entre 400 et 599 millions de francs CFA. Ces mesures visent à assurer la durabilité des ressources halieutiques du pays.
Le ministère a souligné l’importance de ces actions pour préserver les ressources maritimes sénégalaises. En 2023, les amendes infligées ont rapporté 103 millions de francs CFA au Trésor public, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à faire respecter les lois en vigueur.
Le ministre des Pêches a rappelé à tous les acteurs, qu’ils soient issus de la pêche artisanale ou industrielle, la nécessité de se conformer aux réglementations afin d’assurer la durabilité des activités de pêche et de maximiser leurs bénéfices économiques. Il a également affirmé la volonté du ministère de collaborer avec tous les intervenants pour optimiser les bénéfices de la pêche de manière durable.
Pour promouvoir une gouvernance transparente, le ministère, par l’intermédiaire de la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), s’engage désormais à publier les données sur le nombre de navires interceptés et le montant des amendes collectées.
Cette initiative vise à informer le public des efforts déployés pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), et à protéger les ressources halieutiques du Sénégal, selon le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires.
Auteur : Zakaria DIAW