La participation éventuelle d’Aya Nakamura aux JO de Paris continue de susciter la polémique.
Lors de son passage dans TPMP pour clarifier ses propos sur la chanteuse, le chroniqueur Éric Naulleau a maintenu ses critiques avec vigueur : « Elle n’a pas les qualifications pour représenter la France dans un événement d’une telle envergure… La femme française est réputée dans le monde entier pour sa classe et son élégance. Aya Nakamura incarne la vulgarité. »
« Un autre aspect essentiel de la culture française, c’est la langue. Or, elle chante dans un charabia français. ‘Comme un oiseau je veux ‘fly’… elle peut ‘fly’ où elle veut, mais pas lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Elle n’est pas représentative de la France. »
Un soutien inattendu
Outre le soutien de ses fans et de nombreux rappeurs après les attaques racistes dont elle a été victime, Aya Nakamura a reçu un soutien inattendu : celui du Président de la République, qui estime qu’elle a « tout à fait sa place » à l’événement.
Emmanuel Macron a ainsi déclaré sur BFMTV : « Si elle participe à cette cérémonie avec d’autres artistes, je pense que c’est une bonne chose. Ces cérémonies doivent nous ressembler. »
« Il y a aussi une liberté artistique (…) et derrière cette liberté, il y a la volonté d’être libre de choisir les artistes qui représentent la France dans sa diversité, dans son rayonnement, dans tous ses arts et son excellence. »
Une réponse en musique
Face à cette controverse, Aya Nakamura semble répondre avec sa nouvelle chanson « Doggy », sortie le 29 mars dernier :
« Je n’ai pas besoin de validation, je fais la une des magazines Reine, ça kouma, kouma, kouma »
« Je n’ai pas d’ennemis, ce sont eux qui ne m’aiment pas Je ne connais même pas la plupart de mes ennemis »
Rappelons que la chanteuse de 28 ans est l’artiste française la plus écoutée dans le monde, avec plus de 6 milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming.