L’oeil de l’économiste Magaye GAYE

L’élection présidentielle du Sénégal se tient ce dimanche 24 mars. Dans cette perspective, certains parmi vous, au nombre desquels des journalistes m’ont demandé d’exprimer un avis sur le programme économique le plus prometteur parmi ceux proposés par les 19 candidats en lice.

Je tiens tout d’abord à remercier les 30 000 abonnés et plus qui nous suivent sur les réseaux sociaux et qui nous font confiance.

Nous ne pouvions répondre individuellement à chacun d’entre vous et avons préféré la présente formule.

Je ne suis nullement un politique et m’exprime uniquement en ma qualité intrinsèque d’économiste.

Comme vous le savez le développement du Sénégal et au delà de l’Afrique me préoccupe à plus d’un titre. Nous avons écrit sur plusieurs thématiques et ce dans plusieurs médias internationaux. Des sujets ayant trait à la sécurité alimentaire, à l’emploi, au financement de l’économie, au choix des infrastructures, à la formation, à l’aménagement du territoire, au franc CFA, aux contradictions fondamentales en matière de politique économique en Afrique etc. J’ai eu l’occasion, suite à plusieurs participations aux assemblées de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international de me faire une idée de ce qu’il ne faut pas faire au plan économique.

Ma grille de lecture des programmes proposés, a été axée sur l’exigence de rupture absolue et inévitable que requiert l’économie sénégalaise et les changements radicaux de comportement à opérer au plan social, autant de paramètres que nous estimons déterminants pour bâtir une économie performante, souveraine et solidaire.

Bref, je reste convaincu que le seau qui renferme notre eau vitale depuis notre indépendance en 1960 est endommagé et doit être non pas réparé mais remplacé.

À la lumière de notre modeste expérience d’une vingtaine d’années dans les organisations internationales de financement du développement, nous sommes arrivés à la conclusion que le programme economique et social de la coalition Diomaye reste le meilleur, proposé dans cette campagne .

Je lui trouve une grande originalité. Dans ce pacte proposé aux Sénégalais, existent une vision claire, une bonne articulation programmatique, un engagement résolu, une audace, et des solutions de rupture dans les réformes proposées.

Le Sénégal, qui figure encore parmi les 20 derniers mondiaux dans l’indice de développement humain du PNUD pourrait enfin sortir de l’ornière et amorcer son développement.

Magaye GAYE
Économiste International ancien Cadre de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD) et du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE)

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