Lors des audiences des 8 et 9 avril devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, l’Allemagne et le Nicaragua ont défendu leurs positions avec des arguments tranchants. Depuis le 1er mars, le Nicaragua accuse l’Allemagne de complicité « plausible » dans les crimes perpétrés par l’armée israélienne à Gaza, et demande à la Cour de suspendre les exportations d’armes allemandes vers Israël.
Avant d’exposer les faits, les deux parties ont souligné leur lien particulier avec le conflit israélo-palestinien et la guerre entre Israël et le Hamas. Le 8 avril, l’ambassadeur du Nicaragua aux Pays-Bas, Carlos Argüello, a rappelé que son pays avait été victime d’interventions et d’attaques militaires pendant une grande partie de son histoire, exprimant ainsi sa solidarité avec le peuple palestinien.
De son côté, Tania von Uslar-Gleichen, juriste en chef du ministère des Affaires étrangères allemand, a souligné le 9 avril que la sécurité d’Israël était au cœur de la politique étrangère allemande en raison de son histoire. Elle a affirmé que l’Allemagne avait tiré des leçons de son passé, notamment en reconnaissant sa responsabilité.
Auteur : Penda DIOP