Le général Jean-Baptiste Tine promet des changements inéluctables

Le général Jean-Baptiste Tine a succédé, hier, à Mamadou Makhtar Cissé à la tête du ministère de l’Intérieur. Lors de la cérémonie de passation de service, le ministre sortant a déclaré que, vu l’expertise remarquable de son successeur au sein de la gendarmerie, il n’a aucun doute quant à sa capacité à gérer efficacement la sécurité intérieure. Après avoir félicité son prédécesseur, le général Tine dit s’engager à mener très rapidement de larges concertations avec tous les cadres du ministère pour qu’ils puissent ensemble voir comment améliorer l’existant et comment apporter des changements inéluctables.

Suite à sa nomination, le 5 avril dernier, à la tête du ministère de l’Intérieur, le général Jean-Baptiste Tine a pris ses fonctions, hier, au sein dudit ministère. À l’occasion de la cérémonie de passation de service entre les deux hommes, l’inspecteur général Mamadou Makhtar Cissé a déclaré n’avoir aucun doute quant à la capacité du général Jean-Baptiste Tine à gérer efficacement la sécurité intérieure.

Le général Jean-Baptiste Tine possède une connaissance approfondie du domaine et une expertise supérieure à la mienne. De ce que je sais de lui, c’est une personne posée, compétente et équitable. Au vu de son expérience remarquable au sein de la gendarmerie, je n’ai aucun doute quant à sa capacité à gérer efficacement la sécurité intérieure”, a souligné le ministre sortant. Pour sa part, après avoir félicité son prédécesseur pour le travail remarquable qu’il a effectué, le général Jean-Baptiste Tine a déclaré qu’il va s’engager à mener très rapidement de larges concertations avec tous les cadres du ministère pour qu’ils puissent ensemble voir comment améliorer l’existant et comment apporter des changements inéluctables. “Monsieur le ministre Mamadou Makhtar Cissé, vous succéder à cette station, c’est un défi, un plaisir, un honneur. En effet, pour nous qui vous connaissons, vous êtes un grand commis de l’État, engagé, très perspicace, notamment dans le domaine du leadership transformateur. La preuve, en un temps très court, vous avez pu conduire avec brio les dernières opérations électorales. C’est donc avec un certain plaisir que j’hérite de ce flambeau que je m’engage à maintenir toujours plus haut conformément aux orientations du chef de l’État”, a-t-il souligné.

En effet, après avoir rappelé que le ministère de l’Intérieur est un département stratégique pour la stabilité du pays et pour les populations, le général Tine a indiqué qu’en tant que ministre de l’Intérieur, son action a vocation à participer au développement du pays, à travers tous les démembrements de ses institutions. À cet effet, a-t-il expliqué, “les objectifs de notre action doivent nécessairement avoir une convergence avec la recherche de l’efficacité économique et le progrès social qui sont visés par l’autorité politique. Aujourd’hui, le contexte est périlleux. Des menaces endogènes comme exogènes caractérisent notre époque, en particulier dans la sous-région ouest-africaine, et ça nous édifie sur l’importance de notre stabilité intérieure, qui est le premier marqueur identitaire”. Selon le général, de plus en plus, la sécurité de l’État est en temps de conflit, de compétition avec la sécurité humaine. Il s’agit, poursuit-il, “sans exclusive, de concilier les deux en nous concentrant sur nos concitoyens par la proximité et l’inclusivité. Il faut discuter avec nos concitoyens. Il faut humaniser notre action. Il faut respecter les Droits de l’homme. Il faut tenir en compte la dignité humaine”.

C’est pourquoi, dit-il, “nous devons préserver à tout prix les atouts précieux que sont la stabilité politique et la solidité des institutions de notre pays. Pour cela, je lance un appel à tout le personnel du ministère de l’Intérieur pour continuer d’ouvrir nos portes à nos concitoyens de sorte à trouver des répon-ses consensuelles à toutes les questions que nous recevons”. Dans la même veine, soutient-il, avec “le projet politique des nouvelles autorités dans le domaine de la sécurité, il est beaucoup question de proximité, d’inclusion ou de protection. Donc, j’appelle mes grands collaborateurs à travailler dans cet esprit et les exhorte à agir sereinement dans un élan uni et solidaire pour que le ministère de l’Intérieur joue entièrement sa participation dans l’exécution des politiques du gouvernement”.

Auteur : FATIMA ZAHRA DIALLO – Journal Enquête numéro 3806

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