En octobre 2023, Israël a lancé une offensive contre le Hamas après une attaque meurtrière du groupe militant. L’attaque du 7 octobre, ayant coûté la vie à 1 200 personnes, dont principalement des civils, et en ayant enlevé environ 250 autres, a suscité une forte réaction internationale. Israël a alors bénéficié d’un large soutien mondial, notamment en raison de la gravité de l’attaque, la plus meurtrière contre les Juifs depuis l’Holocauste.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a énoncé deux objectifs principaux : éliminer le Hamas et libérer les otages. Cependant, malgré ses promesses de victoire totale, ces objectifs se sont avérés inatteignables.
Six mois plus tard, Israël se retrouve dans une position bien différente. Pris au piège dans la bande de Gaza, le pays est confronté à des divisions internes, à un isolement croissant sur la scène internationale et à des tensions grandissantes avec ses alliés traditionnels.
Le 1er avril, Israël a tué sept travailleurs humanitaires, dont un ressortissant américain, dans ce qu’il a décrit comme une erreur de frappe, provoquant l’indignation du président Joe Biden.
Le tribunal mondial des Nations unies examine des allégations de génocide à l’encontre d’Israël, ordonnant à ce dernier d’intensifier ses efforts pour aider les civils de Gaza et faciliter la livraison d’aide humanitaire. L’offensive a plongé Gaza dans une crise humanitaire, entraînant le déplacement de plus de 80 % de sa population et laissant plus d’un million de personnes au bord de la famine.
Plus de 33 000 Palestiniens ont perdu la vie au cours de ce conflit. Malgré cela, Israël n’a pas proposé de vision post-guerre acceptable pour ses partenaires, et les pourparlers sur un cessez-le-feu demeurent au point mort.
Auteur : Ben Oumar DIOUF