Depuis l’Elysée, où il a vécu reclus durant ces trois derniers mois de conflit social et politique, le chef de l’Etat s’est entretenu pendant 13 minutes avec les Français, massivement opposés à la retraite à 64 ans.
Il a déclaré que les réformes, désormais inscrites dans la loi, étaient « nécessaires » et « regrettables » qu’elles n’aient « pas été acceptées » malgré les protestations des syndicats.
Assis à son bureau devant une fenêtre donnant sur le jardin, il affirmait avoir aussi entendu parler de la « hausse des prix » ainsi que de la « colère » des Français face aux retraites. « Nous ne pouvons pas passer inaperçus dans cet appel à la justice sociale et au renouveau de nos vies démocratiques », a-t-il dit, mais le passage forcé de l’exécutif en 49.3 va provoquer des troubles.
En ce moment de prise de parole sans opposition, les concerts de nabe ont rassemblé des milliers de personnes devant de nombreuses mairies et préfectures.